INAMI « Un système stable pour garantir la qualité de la formation »

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Le président du MR et moi-même nous réjouissons de l’accord intervenu au sein du gouvernement fédéral dans le dossier des numéros INAMI. « Le gouvernement fédéral respecte ses engagements », déclare Olivier Chastel. « Tous les étudiants en médecine qui réussiront leur dernière année en 2017 recevront l’attestation qui leur permettra de commencer leur stage ou leur formation spécialisée. C’est aussi le cas des étudiants qui sortiront en 2018, 2019 et 2020, pour autant que l’examen d’entrée mis en place par la Fédération Wallonie-Bruxelles soit efficace ».

Après des années de questionnements restés sans réponses aux divers ministres socialistes de la Santé qui se sont succédé au gouvernement fédéral depuis 2004, après des années de demandes d’un cadastre complet et dynamique des médecins généralistes et spécialistes pour avoir enfin une idée précise de la situation, j'ai dû attendre l’arrivée de Maggie De Block pour que les choses bougent. Je peux ainsi déclarer que la Commission de planification médicale a effectué un travail scientifique remarquable ces deux dernières années et produit un état des lieux complet de la situation et des projections pour le futur. Enfin, nous y voyons plus clair ! 

 

Olivier Chastel tient à souligner la stabilité du système sur lequel le gouvernement fédéral s’est accordé. « Contrairement à ce qui a toujours été fait par le passé, il s’agit d’une solution à long terme dont le seul but de garantir l’offre et la qualité des soins de santé en Belgique et en Fédération Wallonie-Bruxelles », poursuit le président du MR. Pour 2023, le gouvernement fédéral a ainsi tenu compte de l’avis de la commission de planification. 607 francophones recevront un numéro INAMI. A partir de 2024, le nombre de médecins autorisés à entamer une spécialisation sera de minimum 505. Ce chiffre est supérieur au quota de 492 en vigueur sous la précédente législature.

 

Je rappelle que le groupe MR de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est battu depuis 2011 pour l’instauration d’un examen d’entrée et d’une année de remédiation. Après de nombreuses péripéties, seul un examen sera enfin organisé le 8 septembre 2017. Par ailleurs, j'ai également plaidé pour que le lissage négatif qui entrera en vigueur à partir de 2024 assure un nombre d’attestations INAMI suffisant pour garantir la pérennité de nos cinq facultés francophones de médecine.

 

« Après des années d’immobilisme dans ce dossier, cette solution durable garantit le respect du bien-être des étudiants et la qualité des soins. Le MR reste convaincu de l’intérêt d’une planification médicale, tant pour garantir la qualité de la formation que pour maîtriser les coûts, comme le réclament également médecins et mutuelles », conclut Olivier Chastel.

Un examen d’entrée, mais pas de remédiation

La Commission Enseignement Supérieur du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles vient d'approuver l'avant-projet de décret instaurant un examen d'entrée aux études de médecine et de dentisterie.

 

Je réclamais depuis longtemps un tel examen d’entrée, mais avec un soutien offert aux étudiants qui échouent. Ça ne sera pas le cas.

Médecin tenant un stéthoscope
Conçu par Freepik

 

Il y a malheureusement un goût de trop peu dans les rangs du Groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Même si les députés MR se réjouissent que leur idée d’instauration d’un examen d’entrée aboutisse, ils regrettent amèrement que cet examen ne soit pas associé à une année propédeutique (de remédiations).

Abstention

Cette situation a poussé le Groupe MR à s’abstenir durant le vote en Commission.
Je précise qu'en effet, si nous pouvons nous réjouir que le Ministre Marcourt se rallie à une proposition que le MR défend depuis 2010, nous déplorons son refus d’instaurer simultanément à cet examen d’entrée une année propédeutique - comme le MR l’a toujours proposé -, qui permettrait aux élèves moins bien préparés de se remettre à niveau pour réussir cet examen. Ce refus du Ministre Marcourt est une mesure antisociale ! C’est dans ce contexte que le MR a préféré s’abstenir sur ce texte.

Système complexe

Enfin, je reste perplexe quant à la complexité du système mis en place pour l’année scolaire 2016-2017 pour laquelle le Ministre Marcourt maintient le concours de juin -  alors qu’il n’a plus lieu d’être sachant qu’il n’y aura pas de contingentement fédéral pour 2022, année de leur diplomation – tout en laissant la possibilité à tous de passer l’examen d’entrée en septembre.

 

Source : http://www.mr.be/medecine-un-examen-dentree-mais-pas-de-remediation

Lettre ouverte du président aux étudiants en médecine

Lettre ouverte écrite par Olivier Chastel à destination du Président du Comité Inter-Universitaire en Médecine. Notre Président réaffirme avec force la volonté du MR de défendre les étudiants francophones.

 

Il rappelle par la même occasion la proposition de loi visant à instaurer un concours au début des années de médecine et une année préparatoire pour les futurs étudiants que j'ai déposé en 2010 et en 2014. 

 

 

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