Un examen d’entrée, mais pas de remédiation

La Commission Enseignement Supérieur du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles vient d'approuver l'avant-projet de décret instaurant un examen d'entrée aux études de médecine et de dentisterie.

 

Je réclamais depuis longtemps un tel examen d’entrée, mais avec un soutien offert aux étudiants qui échouent. Ça ne sera pas le cas.

Médecin tenant un stéthoscope
Conçu par Freepik

 

Il y a malheureusement un goût de trop peu dans les rangs du Groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Même si les députés MR se réjouissent que leur idée d’instauration d’un examen d’entrée aboutisse, ils regrettent amèrement que cet examen ne soit pas associé à une année propédeutique (de remédiations).

Abstention

Cette situation a poussé le Groupe MR à s’abstenir durant le vote en Commission.
Je précise qu'en effet, si nous pouvons nous réjouir que le Ministre Marcourt se rallie à une proposition que le MR défend depuis 2010, nous déplorons son refus d’instaurer simultanément à cet examen d’entrée une année propédeutique - comme le MR l’a toujours proposé -, qui permettrait aux élèves moins bien préparés de se remettre à niveau pour réussir cet examen. Ce refus du Ministre Marcourt est une mesure antisociale ! C’est dans ce contexte que le MR a préféré s’abstenir sur ce texte.

Système complexe

Enfin, je reste perplexe quant à la complexité du système mis en place pour l’année scolaire 2016-2017 pour laquelle le Ministre Marcourt maintient le concours de juin -  alors qu’il n’a plus lieu d’être sachant qu’il n’y aura pas de contingentement fédéral pour 2022, année de leur diplomation – tout en laissant la possibilité à tous de passer l’examen d’entrée en septembre.

 

Source : http://www.mr.be/medecine-un-examen-dentree-mais-pas-de-remediation